Habitants, élus et associations amies restent opposés au projet de carrière. © Photo NR
Dimanche matin, ils étaient une cinquantaine d’opposants au projet de carrière d’extraction de sable porté par la société Sograco, pour la réinstallation d’une banderole, en bordure de l’axe Richelieu - Sainte-Maure. Aux côtés de Laurence Garnier, présidente de l’association Ensemble pour bien vivre à Verneuil, se trouvaient des habitants, les élus du village et des représentants d’associations amies. « Lors de la réunion, que nous avons eue avec Sograco il y a quelques jours, nous avons constaté que les modifications proposées figuraient déjà dans le dossier remis au commissaire-enquêteur lors de l’enquête publique, en août 2016. L’avis de ce dernier avait été défavorable. Le projet porte sur la même surface, la même profondeur, le même risque pour la nappe phréatique et les mêmes nuisances sonores et visuelles. Au sujet de l’implantation de miscanthus giganteus, on n’a aucun recul sur la culture de cette plante », expliquait Laurence Garnier, craignant une manœuvre des dirigeants de Sogreco pour contourner le refus du commissaire enquêteur. « Lors de l’enquête publique, les élus avaient été unanimes contre ce projet, et la préfecture n’avait pas encore émis d’avis lorsque celui-ci a été retiré par ses porteurs. Après les élections nationales de 2017, la mise en place de la nouvelle intercommunalité et l’arrivée d’une nouvelle préfète, ne misent-ils pas sur une nouvelle enquête publique ? »