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L'enjeu des nappes phréatiques locales


L'observation d'un site cénomanien à Courcoué, riche en retenues d'eau.

La sortie géologique organisée dans le Richelais samedi dernier par la Sépant (Société d'étude, de protection et d'aménagement de la nature en Touraine), a été porteuse de nombreux enseignements. Emmené par Dominique Boutin, biogéographe de formation, le groupe comptait des membres de l'association « Ensemble pour bien vivre à Verneuil-le-Château et dans le Pays de Richelieu » particulièrement intéressés. Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l'eau est venue marquer son intérêt pour la manifestation.

Le programme de la journée comptait la visite d'anciennes carrières dans la zone de Richelieu et ses environs, l'observation de craies blanches, argileuses et sableuses du Turonien ainsi que du calcaire à plaquettes du Jurassique. Le parcours s'est enfin achevé par l'observation de différents types de carrières en exploitation. A la lumière des explications du spécialiste, il apparaît que les régions Sud-Touraine et Nord-Poitou, possèdent un enjeu extrêmement important pour la ressource en eau potable des deux départements Vienne et Indre-et-Loire. Il s'ensuit de réelles préoccupations pour sa protection tant sur la quantité que sur la qualité à moyen terme sur le secteur. La raison principale réside dans l'affleurement des strates géologiques du Cénomanien qui recèle « la seule et dernière » nappe d'eaux de qualité de tout le sud-ouest du bassin parisien.

La sortie proposée, après une découverte des matériaux qui organisent les grands traits des paysages du Richelais et ses richesses, a permis de lancer des débats sur la protection et notamment au regard des projets d'exploitation qui renforceraient le risque de dégradation de la nappe sous-jacente.


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