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Le projet de carrière fait toujours débat

  • Alain Verna
  • 8 juin 2015
  • 2 min de lecture

A l'initiative de la municipalité, une réunion publique concernant le projet d'implantation de carrière sur le territoire communal s'est tenue vendredi soir à la salle des fêtes. Trois représentants de la société Eurovia, porteuse du dossier, étaient présents pour en détailler le contenu et répondre aux questions.

Outre les habitants regroupés en association de défense, les maires des communes voisines et les élus des communautés de communes du Richelais et du Bouchardais ont suivi avec attention une présentation qui a laissé place aux débats. Si les échanges ont été quelquefois vifs, ils sont restés mesurés et propices au dialogue. Les promoteurs, qui appuient leur expertise sur la gestion de plus de 300 sites exploités en France par la société, se sont voulus rassurants sur un projet qu'ils jugent transparent, bien étudié et surtout nécessaire face aux besoins grandissants de sable (20 kg par jour et par habitant). Ils rappellent que c'est l'élément naturel le plus consommé, après l'air et l'eau, et dont nous avons tous besoin. Si l'assistance est bien d'accord sur ce fait, le problème est qu'on vient chercher la précieuse denrée à leur porte ! « Verneuil-le-Château fait partie des endroits les plus isolés » est-il rétorqué. Face aux légitimes inquiétudes maintes fois soulevées de dépréciations immobilières et de nuisances sonores et environnementales, les arguments n'ont pas manqué : tous les matériaux prélevés seront traités à Marcilly, des merlons boisés seront disposés en périphérie, le réaménagement en terre agricole sera effectué au fur et à mesure de l'exploitation, s'il y a dépréciation de l'immobilier, elle pourra être expertisée pour dédommagement éventuel… Autant d'éléments qui n'ont pas convaincu l'auditoire des riverains immédiats du site : « Je me sens agressée par votre projet » ou « L'enfer est pavé de bonnes intentions » pouvait-on entendre dans la salle. Une visite du site de Marcilly-sur-Vienne et des rendez-vous individuels ont aussi été proposés. Lors de la future enquête publique, chacun pourra prendre connaissance du dossier et s'exprimer. Ce sera l'occasion aussi pour la municipalité et la communauté de communes du Pays de Richelieu de réitérer ou non les avis défavorables déjà donnés.

Une assistance de riverains, inquiète, mais non résignée.

Antoine Lamache, responsable développement Eurovia.


 
 
 

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